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LES SITES D'OBSERVATION EUROPEENS

Les sites européens d'observations


LE JARDIN BOTANIQUE EXPERIMENTAL JEAN MASSART

Le Jardin Expérimental Jean Massart

 

Situé le long des étangs du Rouge Cloître à 1160-Auderghem, ce jardin d’expérimentation fut créé en 1922 par Jean Massart (1865-1925), pionnier de la conservation de la nature en Belgique et Professeur de botanique à l’ULB (Université Libre de Bruxelles).

Ce site a évolué au cours des temps et couvre une superficie de 5 hectares.

Destinées à la recherche, à l'enseignement universitaire et à la vulgarisation scientifique, les collections vivantes du Jardin expérimental Jean Massart comprennent près de 2000 espèces végétales.


Ce jardin est divisé actuellement en plusieurs zones :

- une zone humide abritant une flore locale typique.   Cette zone est érigée en réserve naturelle et incorporée au réseau Natura-2000.

- un arboretum d’essences exotiques.

- un jardin des plantes médicinales et aromatiques, comptant 300 espèces, l'un des plus riches de Belgique.

- un jardin des plantes cultivées et domestiquées par l'Homme.

- une zone réservée aux plantes métallicoles (qui résistent aux pollutions par des métaux lourds).

- une zone pour les plantes exotiques envahissantes, dont la fameuse Berce du Caucase, connue pour le caractère photosensibilisant de ses feuilles et ses tiges.

- un jardin retraçant l’évolution des plantes à fleurs, comprenant plus de 600 espèces de plantes à fleurs, rassemblées par famille, suivant les grandes lignes de l'évolution, depuis les types primitifs (comme le Magnolia) jusqu'aux types les plus évolués (comme la Grande marguerite).

- un verger comportant diverses variétés anciennes d’arbres fruitiers.

 

Il y a également des bâtiments ayant abrité des laboratoires de botanique et servant actuellement de salles de cours et travaux pratiques d'écologie végétale pour les étudiants de l'ULB.

 

Actuellement propriété régionale, le Jardin est « classé » depuis 1997 et actuellement géré par « Bruxelles-Environnement » en collaboration avec l’ULB.

Ce jardin est situé chaussée de Wavre, 1850, à 1160-Auderghem, à 100 mètres du carrefour avec l’avenue Herrmann-Debroux, (parking au coin de l’avenue des 2 Chaussées), tram 94, bus 41, 34, 72 et métro ligne 5.

Il est ouvert au public tous les jours sauf samedi, dimanche et jours fériés, de 9 à 17 heures (entrée gratuite).

On y organise des visites guidées thématiques, des évènements (les « Printemps des Musées »), des animations pour les écoles et des stages nature.

(Voir le site :   http://www.ulb.ac.be/sites/musees/jmassart/infospratiques.html)

 

Pour clôturer, j’attire l’attention des visiteurs sur les dangers liés à certaines plantes : arilles de l'if (Taxus baccata) ou baies toxiques de la Belladone (Atropa bella-donna), ou feuilles et tiges photosensibilisantes de la Berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum).   La majorité de ces plantes plus ou moins dangereuses se trouvent dans une zone entourée d’une clôture basse et appelée « Jardin des plantes médicinales ».   Une des deux entrées comporte, sur une plaque partiellement rouillée, l’avis : « Attention, certaines plantes sont dangereuses.   Ne rien consommer ».   J’ajouterais, personnellement, ajouté les mots : « et ne rien toucher ! ».   L'autre entrée ne comporte aucune signalisation.

 

(Texte inspiré par le site de l’ULB ci-dessus, par des documents recueillis sur les lieux et corrigé par Mme Laureence Bellalie)

 

 

Jacques SCHWERS

15/08/2011

 

 

JARDIN EXPERIMENTAL JEAN MASSART - 1160-AUDERGHEM


03/08/2011
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LA FORET DE SOIGNES, LE POUMON VERT DE BRUXELLES

La Forêt de Soignes, le poumon vert de Bruxelles

 

La forêt de Soignes couvre actuellement 4.383 hectares.    Depuis la fédéralisation de l’Etat national en 1983, elle est répartie entre les trois Régions du pays : 56% en Région flamande, 38% en Région de Bruxelles-Capitale, et 6% en Région wallonne.   La partie bruxelloise, répartie entre Uccle, Watermael-Boitsfort, Auderghem et Woluwe St Pierre, est la plus imbriquée dans un tissu urbain densément peuplé.

 

L’origine de la Forêt de Soignes remonte à la fin de la dernière glaciation, il y a plus de 10.000 ans.   A cette époque, le relief est déjà en place et le limon éolien à l’origine des sols actuels se dépose.

Par contre, le climat se modifie et fera évoluer la végétation depuis  le type « toundra » jusque la forêt actuelle.

L’homme est déjà présent en Soignes, mais son impact est négligeable.

Au cours de cette longue reconquête des terres par la forêt, le hêtre fait son apparition il y a 4.000 ans.   Le climat se stabilise, et on approche du stade climax, c’est-à-dire le stade final d’équilibre biologique.

Avec les Celtes, l’Homme se sédentarise et ses premières emprises sur la forêt se poursuivront tout au long de l’histoire.   Faute d’une réelle gestion, l’état de la forêt se dégrade progressivement.

Il faut attendre le XIVème siècle pour voir apparaître un début de gestion.   Sous Charlemagne, l’étendue de la Forêt de Soignes se stabilise à 12.000 hectares et évoluera peu jusqu’en 1830.

La chasse se structure également et le premier code forestier voit le jour.   Les zone de chasses royales (parfois clôturées sous le nom de « warandes ») ont influencé les noms des rues et quartiers bruxellois : la Chasse (à Etterbeek) et de la Chasse Royale (à Auderghem)

Au XVIème siècle, sous le règne de Charles Quint, l’exploitation se structure également, et on voit apparaître les premières coupes régulières.   Ce traitement sera poursuivi jusqu’au début du XXème siècle.

A partir du XVIIIème siècle, commence une période de troubles, la gestion se désorganise, et la forêt se dégrade.

La restauration du massif débute au cours de la deuxième moitié du XVIIIème siècle, sous l’impulsion du lieutenant-wautmaître Jean-Charles Théodore de l’Escaille.   Les droits d’usage sont limités.   Un abornement est réalisé, et on commence à replanter les vides avec des plants issus de pépinières.

En 1785, pour accélérer la restauration, Joachim Zinner, un jardinier autrichien, est nommé en qualité de directeur des plantations.   L’objectif principal de cette restauration est la production de bois, et elle consistait en la plantation, sur des étendues de plusieurs dizaines d’hectares, de jeunes hêtres issus de pépinières.

Ce système de plantation, caractéristique d’un traitement en futaie régulière, est à l’origine du faciès de hêtraie cathédrale que nous connaissons aujourd’hui.

En 1822, sous le régime hollandais, la Forêt de Soignes est donnée en dote à la Société Générale.   La forêt passe en gestion privée.

En 1830, craignant la nationalisation de ses biens, la Société Générale, vend près de 60% de la forêt, et ces terrains seront défrichés.   L’étendue de la Forêt de Soignes est restreinte à près de 4.400 hectares.

Ce qui reste de la Forêt de Soignes sera racheté en 1843 par Léopold Ier qui en confie la gestion à l’Administration des Eaux et Forêts.   A cette époque, la forêt est toujours gérée dans un but de production de bois.

A la fin du XIXème siècle, les ventes en Soignes représentent près de la moitié des recettes de l’ensemble des forêts du Domaine.   La chasse est réservée à la Couronne.

Sous l’État belge, les emprises  de l’Homme sur la forêt se poursuivent : routes, chemins de fer, parcs, hippodromes, etc., sont construits sur des terres prises sur la forêt.

Au début du 20ième siècle, l’exploitation est ralentie et on laisse vieillir les peuplements sans veiller au rajeunissement de la forêt.   Cette politique crée un déséquilibre en faveur des classes d’âges les plus âgées (qui sont surreprésentées) avec pour conséquence de devoir procéder à des rajeunissements massifs.

A l’heure actuelle, les fonctions récréatives et paysagères ont relégué la fonction de production au second plan (sans pour autant être abandonnée), et la chasse est suspendue en Soignes à partir de 1974, et supprimée depuis 1991.

 

Le climat sonien est de type maritime tempéré à hivers doux caractérisé par une température moyenne annuelle 9,8°C et une pluviosité annuelle moyenne de 780,1mm.   Les conditions de croissance sont particulièrement favorables au développement d’une végétation variée.   Les variations climatiques annuelles sont néanmoins importantes d’une année à l’autre et peuvent occasionner des dégâts importants aux peuplements.   Ces dernières années, les scientifiques observent un réchauffement du climat dont les effets ne se feront ressentir que dans les prochaines décennies.

 

Au niveau du relief, la forêt est située sur un plateau relativement plat de 120 mètres d’altitude moyenne.   Ce relief, creusé au cours des périodes interglaciaires du quaternaire, est concentré dans les vallons aujourd’hui secs.   Les ruisseaux permanents, sources, marais, étangs et mares sont peu présents en Soignes.

Ils sont concentrés dans les vallées de la Woluwe et du Roodkloosterbeek (ruisseau du Rouge Cloître), entre Watermael-Boisfort et Tervueren.

Le sous-sol sonien est constitué pour un tiers de sable bruxellien et pour deux tiers d’argile, essentiellement du tongrien.   Ces sols acides sont favorables à une large gamme d’essences forestières.

On note néanmoins la présence à faible profondeur d’un horizon induré, appelé le « frangipan », qui limite le développement des racines en profondeur rendant les arbres plus sensibles au vent.   On relève également des affleurements calcaires.

Au niveau de la flore et des champignons, la richesse spécifique tend à se maintenir, mais la taille des populations tend à diminuer.   Par contre, pour la faune, tant la richesse spécifique que la taille des populations tendent à diminuer.   L’évolution du réseau ferroviaire et routier et la croissance des zones bâties a provoqué la disparition des zones forestières et donc réduction de la surface de la forêt.   Des mesures doivent être prises pour assurer, dans le long terme, le maintien de cette biodiversité.   Un premier effort en ce sens a été réalisé par la création, depuis 1990, de 5 réserves naturelles et de 2 réserves forestières.    Des mesures supplémentaires doivent être prises  pour parfaire ces efforts.   

 

(Texte inspiré du site de Bruxelles-environnement, et surtout du livre, très bien documenté, édité par les « Amis de la Forêt de Soignes » sous le titre « La Forêt de Soignes, connaissances nouvelles pour un patrimoine d’avenir » - Mardaga 2009)

 

Jacques Schwers

3/08/2011

 

 


03/08/2011
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LA RESERVE "DE IJSERMOND" A NIEUPORT

La réserve naturelle de Yzermonde

L'article a été transféré sur mon blog

environnement-voyages

 

A bientôt  Jacques


29/01/2009
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LA RESERVE NATURELLE DU ZWIN (8400-Knokke - Heist)

Le Zwin

La réserve naturelle provinciale du Zwin est située à Knokke – Heist, en Flandre Occidentale, le long de la frontière des Pays-Bas, en collaboration avec l'Institut des Sciences Naturelles de Belgique.   C'est la plus ancienne réserve naturelles sur le territoire flamand.   Sa renommée est en grande partie due à son fondateur, écologiste avant la lettre, le comte Léon Lippens et au travail assidu de l'ancien conservateur Guido Burggraeve.

Son biotope est composé de prés salés, le « Kleine Vlakte » (ou « petite plaine », en référence à l'ancien champ d'aviation avant la deuxième guerre mondiale), slikke (zones de vasières recouvertes à chaque marée), des dunes et bosquets.

Les prés salés constituent des zones de repos pour des limnicoles (Courlis, Chevaliers, Huîtriers pies), des Oies cendrées, diverses espèces de mouettes et goélands et autres oiseaux de passage.   Ces prés salés, ainsi que quelques 250 hectares de zone tampon, sont connu sous le nom de « Zwinbosjes » (« les bosquets du Zwin »).   Ils ont été achetés par la Communauté flamande qui voudrait y réaliser un grand projet nature.


Derrière la clôture du parc ornithologique, se trouve une héronnière où nichent Hérons cendrés et bihoreau, Aigrettes garzettes et Spatules blanches.

Une plaine beaucoup plus ouverte et dégagée, avec ses dunes boisées d'argousiers, de troènes et de sureaux, est délimitée par les dunes maritimes, la frontière hollandaise (le « Zwin ») et la Digue internationale.   Cette plaine, abrite aussi bon nombre d'anatidés (oies, bernaches), des limnicoles (chevaliers, bécasseaux, avocettes) et autres oiseaux d'eau (mouettes, goélands, oies, cormorans, etc.).   Elle abrite aussi de nombreux passereaux chanteurs et autres oiseaux, sédentaires ou en migration.   Cette plaine est alimentée à chaque marée en eau de mer par la rivière du Zwin (à la frontière hollandaise), ancienne entrée du port de Bruges, actuellement ensablée.

La réserve biologique elle-même abrite une colonie de Cigognes blanches qui se sont adaptées au milieu (et à leur nourrissage journalier) et ont quasi perdu leur instinct de migration.   On peut aussi voir des cages un peu vieillottes contenant des oiseaux ayant été trouvés blessés, et incapables de se réadapter à la vie sauvage.

 

Pour plus de détails, je vous suggère l'article de Patrick Keirsebilck sur le site de la firme de matériel optique Deputter à Sint-Andries-Brugge :

http://www.deputter.com/excursions.php?eid=2&la=fr

 


29/09/2008
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LE LAC DU DER - CHANTECOQ

Le Lac du Der - Chantecoq (Champagne)

Voir mon article sur " Environnement voyages"

 

 

 


10/03/2008
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