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INFORMATIONS OISEAUX 2017


COMPORTEMENT RARE DE L'EPERVIER D'EUROPE

Un Épervier d'Europe tente d'attraper des poissons rouges dans un jardin de Hongrie

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Épervier d'Europe (Accipiter nisus) immature, Wallonie (Belgique), le 05/03/2015.   Photographie : Mahaut Held   (C)

 

L'Épervier d'Europe (Accipiter nisus) chasse principalement les oiseaux (plus de 90 % de son régime alimentaire).   Il peut parfois capturer d'autres proies, comme les petits mammifères.

 

Il vit dans des habitats variés, y compris dans les villes, où il niche et hiverne de plus en plus souvent.
Dans un article publié en 2018 dans le Journal of Raptor Research, Béla Mester et Thomas Oliver Mérő ont décrit le comportement inhabituel d'un Épervier d'Europe dans le jardin botanique de Debrecen en Hongrie le 18 janvier 2017.

A plusieurs reprises, il a survolé à faible hauteur un petit bassin partiellement gelé contenant différents poissons.

Il a même essayé de capturer un poisson en plongeant dans l'eau (peu profonde), les serres en avant.

 

Ce comportement inédit pourrait s'expliquer de différentes façons

Tout d'abord, les nagent lentement près de la surface, et constituent des proies faciles pour leurs prédateurs habituels.

Ensuite, la neige, présente depuis plusieurs semaines, pourrait avoir poussé le rapace à chasser des proies alternatives.

Enfin, cet épervier, qui était immature a pu être intrigué par ces poissons et avoir tenté de les attraper pour "faire une expérience".

Cette observation montre en tout cas que l'Épervier d'Europe peut faire preuve d'opportunisme.

 

À lire aussi sur Ornithomedia.com

Dans la galerie d'Ornithomedia.com
Épervier d'Europe (Accipiter nisus)

Source

Béla Mester et Thomas Oliver Mérő (2018). Unusual Fishing Behavior of the Eurasian Sparrowhawk (Accipiter nisus). Journal of Raptor Research. Volume : 52. Numéro : 1. Pages : 112-114.  www.bioone.org

 

 

Je vous suggère de lire l’article du site http://www.ornithomedia.com/pratique/conseils/predation-epervier-europe-oiseaux-jardins-que-peut-faire-01060.html

 

Bonnes observations

Jacques SCHWERS


10/02/2019
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L'oiseau du Paradis

L' oiseau du Paradis, un petit film sur cet extraordinaire oiseau.   Sans commentaires

 

 

  • Oiseau de paradis, c'est le nom vernaculaire de diverses espèces d'oiseaux à plumage spectaculaire, principalement de la famille des Paradisaeidae, vivant en Nouvelle-Guinée et en Australie orientale.
  • Cette vidéo a été faite en Nouvelle Guinée.

Bonne vision

Jacques Schwers


12/04/2018
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DISPARITION DES OISEAUX

Les oiseaux disparaissent des campagnes françaises à une vitesse vertigineus

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Photo JS (C)

 

Ce déclin catastrophique d’un tiers en quinze ans est largement dû aux pratiques agricoles, selon les études du CNRS et du Muséum d’histoire naturelle

Inspiré par un article du « Monde » du 20/03/2018 par Stéphane Foucart

 

Le printemps risque fort d’être silencieux en France, comme ailleurs.

Le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) annoncent, mardi 20 mars, les résultats principaux de deux réseaux de suivi des oiseaux sur le territoire français, et évoquent un phénomène de « disparition massive proche de la catastrophe écologique ».

Les oiseaux des campagnes disparaissent à une vitesse vertigineuse.   En moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans. »

 

Cette régression est attribuée par les chercheurs à l’intensification des pratiques agricoles de ces vingt-cinq dernières années, en particulier l’utilisation des engrais chimiques et la généralisation des néonicotinoïdes.

Ces fameux insecticides neurotoxiques sont très persistants et sont notamment impliqués dans le déclin des abeilles, et la raréfaction des insectes en général.

Plus inquiétant, les chercheurs observent que le rythme de disparition des oiseaux s’est encore intensifié ces deux dernières années.

Le constat est d’autant plus solide qu’il est issu de deux réseaux de surveillance distincts, indépendants et relevant de deux méthodologies différentes.

Les résultats de ces deux réseaux coïncident largement et notent une chute marquée des espèces spécialistes des plaines agricoles, comme l’alouette.

Ce qui est très inquiétant est que, sur les zones d’étude, des espèces non spécialistes des écosystèmes agricoles, comme le pinson, la tourterelle, le merle ou le pigeon ramier, déclinent également.

 

On constate également un déclin massif des insectes, correspondant à l’augmentation du recours à certains néonicotinoïdes, en particulier sur le blé

Cela correspond à un effondrement accru de certaines populations d’insectes, jusque 75 à 80%.  Or de nombreuses espèces d’oiseaux granivores passent par un stade insectivore au début de leur vie.

La disparition des invertébrés provoque donc naturellement un problème alimentaire profond pour de nombreuses espèces d’oiseaux.

Il s’ensuit que l’ensemble de la chaîne alimentaire se porte mal, et cela inclut la microfaune des sols, c’est-à-dire ce qui les rend vivants et permet les activités agricoles. »

En Belgique, comme dans toute l’Europe, on constate le même phénomène de la régression catastrophique de la biodiversité.

 

Pour les détails, je vous suggère vivement de consulter l’article du « Monde » :

http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/03/20/les-oiseaux-disparaissent-des-campagnes-francaises-a-une-vitesse-vertigineuse_5273420_1652692.html

 

Jacques Schwers

Le 23 mars 2018


22/03/2018
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BUSARDS PALES AUX PAYS BAS

Nidification d'un couple de Busards pâles aux Pays-Bas en 2017

 

 

Premier cas de nidification d'un couple de Busards pâles aux Pays-Bas en 2017

Busard pâle (Circus macrourus) mâle et ses poussins dans un champ d'orge dans la province de Groningue (Pays-Bas) en juin 2017.
Source : Rubensmitproductions.nl

 

Ces oiseaux ont niché dans un champ dans la province de Groningue : c'est le 1er cas connu de reproduction d'un couple de Busards pâles en Europe de l'Ouest (hors Finlande).

Le Busard pâle (Circus macrourus).  Il niche dans les plaines herbeuses et les steppes sèches, essentiellement de l'Ukraine et du sud de la Russie au nord-ouest de la Chine et à l'ouest de la Mongolie.

Il hiverne dans le sous-continent indien et en Afrique subsaharienne, quelques individus passant toutefois la mauvaise saison au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

 

Le premier cas connu de nidification d'un couple a été découvert ce printemps 2017 dans une parcelle d'orge d'hiver dans la province de Groningue (au nord des Pays-Bas).

C'est la première fois que la nidification d'une nouvelle espèce aux Pays-Bas est documentée dans autant de détails.

 

Le Busard pâle est menacé par la dégradation de ses conditions d'hivernage en Inde et en Afrique et l'intensification de l'agriculture dans les steppes du Kazakhstan.  En Russie par contre, de vastes zones agricoles ont été abandonnées et les friches créées sont devenues des sites de nidification temporaires favorables. Contrairement au Busard cendré, qui chasse presque exclusivement des rongeurs, le Busard pâle capture aussi des oiseaux (passereaux), et il s'accommode donc des secteurs ouverts riches en buissons pour nicher.

 

Extrait de http://www.ornithomedia.com/breves/premier-cas-nidification-couple-busards-pales-aux-pays-bas-2017-02483.html

 

 

À lire aussi sur Ornithomedia.com

Dans la rubrique Observations d'Ornithomedia.com

Busard pâle (Circus macrourus)

Sources

 

Jacques Schwers

le 4/08/2017 

 


04/08/2017
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OU SONT PASSES LES OISEAUX ?

Où sont passés les oiseaux ?

 

Bleue150110js8685.JPGPhoto js  (C)

 

Où sont passés les oiseaux : c’est la question qui revient régulièrement sur le blog AVES depuis octobre 2016.

Les parcs et jardins sont moins fréquentés et les mangeoires restent souvent désespérément vides.

 

Trois facteurs contribuent à cette faible fréquentation.

Tout d’abord, un faible taux de reproduction suite à une saison de reproduction catastrophique, causée par les conditions météorologiques froides et pluvieuses de ce printemps dans notre pays.

Cette situation est peut-être aggravée par le virus UZUTU qui a surtout frappé les merles et les rapaces nocturnes.

En troisième lieu, les migrations ont été assez faibles., même si certains oiseaux sont parfois passés en nombre comme le pipit farlouse.

 

Cependant la tendance générale est quand même à un large déficit dans les espèces habituelles.  Même la grue cendrée nous a quelque peu boudés, passant plus à l’est.  A la mi-novembre on a observé le passage de plusieurs espèces d’anatidés dont presque tous les canards de surface ainsi que le début du séjour des hivernants traditionnels comme les harles et les garrots. Il y a donc encore des oiseaux !

 

Les observations ornithologiques saisies sur les portails comme www.observations.be permettent éventuellement de confirmer ou d’infirmer le phénomène.

La page "Statistiques" de ce portail permet de visualiser la répartition des observations d’une l'espèce par mois, ou par année.

Pour un oiseau présent toute l'année, et facile à observer, la Mésange bleue présente un pattern plutôt inattendu.

En comparant les histogrammes annuels pour la Mésange bleue, entre 2012 et 2016, on constate que les années se suivent et ne se ressemblent pas.

L'automne 2016 se caractérise effectivement par une faible quantité d'individus de septembre à novembre par rapport à la période de janvier à mars.  Il y a peu de migrateurs signalés en octobre.

Les années 2015 et 2014 sont plutôt des années "normales", alors que 2013 rappelle quelque peu 2016.

L’année 2012 est exceptionnelle par le grand nombre de migrateurs actifs renseignées en octobre.

Le constat est implacable : il y a nettement moins de Mésanges bleues autour de nous en cet automne 2016 que les années précédentes.

Le même phénomène est observé pour d’autres oiseaux.

 

Depuis la mi-novembre, il semble que le nombre d’observations augmente.  Il est important de noter toutes les observations (www.observations.be), même celles d’oiseaux communs, pour se faire une idée du phénomène.

L'hiver qui arrive et les comptages des oiseaux aux jardins lors de l’opération « Devine qui est attendu dans nos jardins ? », organisés le premier week-end de février 2017 par Aves-Natagora permettront aussi de compléter ce tour d'horizon.

 

Je vous suggère de consulter les deux articles repris ci-dessous

 

Jacques SCHWERS

Le 7/01/2017

 

Bibliographie.

D’après la revue Natagora # 77, janvier-février 2017 (André Burnel)

http://www.natagora.be/fileadmin/Natagora/Kiosque/Publications/Magazines/Magazines/77/Mag77.pdf

 

Et le Blog AVES (Jean-Yves Paquet)

http://blog.aves.be/aves/2016/12/1/un-automne-silencieux-labsence-remarque-des-oiseaux-de-jardins-en-automne-2016


07/01/2017
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