ORNITHO PHOTOS

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Le Parc National de l'Est, en république Dominicaine

 

Le  Parc National de l’Est, en République Dominicaine

 

La République Dominicaine, occupe environ les deux tiers de l’est de l'île d'Hispaniola, en mer des Caraïbes, au sud-est de Cuba.  Le tiers ouest de l'île est occupé par Haïti.  La langue officielle de ce pays est l’espagnol.  Il compte plus de 10 millions d'habitants.

 

Le Parc National de l’Est (Parc National del Este) occupe l’extrémité sud-est de la République Dominicaine.  Il est considéré, à juste titre, comme l’un des meilleurs sites d’observation des Caraïbes pour les ornithologues.

 

Ce parc de 800 km2, dont la moitié en zone marine, a été fondé en 1975.

Il est bien connu pour ses deux iles (Catalina et Saona), mais il s’étend aussi sur l’ensemble de la péninsule, recouverte d’une forêt subtropicale.

Les nombreuses falaises calcaires, sculptées par les changements du niveau de la mer sur des millions d’années, abritent des oiseaux marins, qui y nichent, et profitent des mers chaudes des Caraïbes, riches en poissons.

 

Parmi les 150  espèces d’oiseaux  à observer dans ce parc, nous vous présentons ici les oiseaux les plus remarquables

 

La Frégate Superbe  (Fregata magnificens)

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Frégate superbe (photo libre de droits)

 

Le parc national de l’est abrite la plus grande colonie de frégates dans l'ensemble des Caraïbes, sur la baie Bahía de las Calderas.

Cette petite baie circulaire bordée de mangroves sur la côte sud du parc est à visiter de décembre à mai, période durant laquelle les mâles bombent leur poitrine rouge pour attirer les femelles.

Les frégates du parc national de l’est ont une envergure allant jusqu’à 2m45, et peuvent être observés aux abords de la baie volant pendant plusieurs heures sans jamais se poser.

Ces oiseaux ne pouvant pas plonger ou amerrir, on peut voir les frégates attraper au vol un poisson étant monté en surface.

En observant des frégates sur une période plus longue, on peut assister de nombreux combats, car les frégates ont une prédilection pour voler les poissons d'autres oiseaux marins.

 

 

 

Le Pélican brun « Grand Gosier »  (Pelecanus occidentalis)

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Pélican brun  (photo libre de droits)

 

On peut observer les pélicans bruns sur l’ensemble du parc de l’est, souvent perchés sur des affleurements rocheux et dans les mangroves.

Le pélican brun d’Amérique est le plus petit des pélicans, et est parfois connu sous son nom guadeloupéen Grand-Gosier.

 

Du fait de leur caractère social, ces pélicans se rassemblent en grandes colonies le long du littoral du parc, et on ne peut pas les manquer car ils pêchent constamment de l’aube au crépuscule.

Ces pélicans ont une grande envergure et peuvent planer sur de longues périodes, avant de s’abattre subitement sur des bancs de poissons d’une hauteur de 30 mètres !

La saison des amours est en novembre, date à laquelle leur sac gulaire (la poche sous le bec) se teinte de vert et de rouge.

 

 

 

Les espèces endémiques

L’ile d’Hispaniola (c’est-à-dire Haïti et la République Dominicaine) compte  une trentaine d’espèces d’oiseaux endémiques, que l’on observe également dans le Parc National de l’Est.

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Amazone d’Hispaniola  (Amazona ventralis)  (photo libre de droits)

 

Parmi ces espèces endémiques, les deux espèces les plus prisées sont le viréo d’Hispaniola (Vireo nanus) et l’Amazone d’Hispaniola (Amazona ventralis).

On peut voir également le Viréo à moustaches (Vireo altiloquus), qu’on observe également dans d’autres ûiles des Caraîbes.

On trouve aussi d’autres oiseaux comme des Colibris aux alentours des arbres en fleurs ou bien des Hérons, très présents dans la rivière Chavon à l’ouest du parc.

Bien qu’il soit assez rare, on peut trouver des Picumne des antilles (Nesoctites micromegas) en bord de littoral.

 

Autres espèces à observer

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Tortue Luth  (Dermochelys coriacea)  (photo libre de droits)

 

 

L’ornithologie est l’une des attractions principales du parc, mais beaucoup de visiteurs viennent également pour voir d’autres animaux comme es tortues et des dauphins.

L’ile de Saona dans le Parc National de l’Est est le plus grand site de ponte pour les tortues marines de la République Dominicaine.

Menacées pendant longtemps par une récolte abusive des œufs, les tortues sont désormais protégées par les efforts des villageois du seul village de l’ile, Mano Juan.  Les 500 habitants de ce village profitent financièrement du nombre croissant de touristes visitant l’ile pour voir le spectacle magnifique qu’est la ponte annuelle des tortues (de mars à novembre).

Les deux espèces de tortues qui fréquentent l’île sont les tortues imbriquées (Eretmochelys imbricata) et les tortues luths (Dermochelis coriacea).

Deux espèces de dauphins fréquentent quotidiennement les abords de l’ïle de Sanoa : les Grands dauphins (Tursiops truncatus) et les dauphins tachetés (Stenella attenuata). On estime leur nombre à 200, dans les environs du parc.

 

 

Informations pratiques

La beauté du parc et la richesse de sa faune tient en grande partie au fait qu’il n’y a pas de routes qui permettent d’atteindre l’intérieur.

Il est d’ailleurs interdit d’y pénétrer, y compris dans les lagons de l’intérieur du parc.

La seule façon de se rendre vers l’intérieur des terres étant d’emprunter un parcours de randonnée, avec un guide accompagnateur.

 

On compte également plus de 400 grottes parsemées dans le parc, et on peut trouver, dans certaines d’entre elles, des traces de peinture de la civilisation Taino que Christophe Colomb a rencontré lors de son premier voyage vers les Amériques.  La plus visitée est la grotte Dominicus Americanus.

La plupart des touristes accèdent au parc depuis des petits bateaux au départ de la ville de Bayahibe, situé à l’extrémité ouest du parc, où l’on trouve de nombreux hôtels.

Pour ceux qui ont plus de temps pour visiter le reste de la République Dominicaine, on peut également suggérer d’autres sites réputés pour l’ornithologie dans ce pays, comme la Sierra de Bahoruco, la réserve scientifique Ebano Verde ou bien le parc national Jaragua.

Ceux-ci sont moins facile d’accès que le Parc National de l’Est, mais valent également le détour.

Pour plus d’infos sur la République Dominicaine, contactez l’office du tourisme.

En cas d’urgence, contactez l’ambassade de votre pays, via votre hôtel.

 

Article rédigé d’après un texte d’Alicia.

Cet article entre dans la ligne de mes articles de 2013 et 2014 sur les Caraïbes.  Je remercie Alicia pour sa contribution.

Les photos sont extraites de Google Image section «libre de droits».

Si vous avez l’une ou l’autre contribution à apporter à mon blog, envoyez-les-moi : je les examinerai avec plaisir.  Vous pouvez, bien sûr, y ajouter les liens vers votre propre site.

 

 

Jacques Schwers

Le 17 décembre 2014

 



17/12/2014
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